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Jacques Bonnafé lit la poésie / France Culture

à ne pas rater…

J’ai toujours été curieux de poésie, mais curieux seulement car je crois que l’arrangement des mots dans des formes courtes, est souvent du charabia à se taper. Je suis pour la poésie, en principe, mais m’y suis souvent fait braire. À l’écouter à la Radio notamment, jadis à France Culture, avec André Velter qui entretenait la boutique, c’était le ton des poètes, de la gravité. La poésie m’est tombé du cerveau. Ensuite Alain Weinstein en parlait parfois, aussi avec des airs profonds, ce qui s’est avéré aussi ennuyeux. Quelques passage au marché de la poésie, place Saint-Sulpice en juin, confirmèrent qu’il y avait beaucoup de déchets. J’en concluais que plus que tout art, le bon en poésie, n’était pas à un pour cent, mais à un pour mille. Dans ce un pour mille, je mets actuellement pour situer : Bernard Heidsick, Christophe Tarkos, Charles Pennequin et Jean Michel Espitalier ; quelques rares autres. Sinon c’est cuit.

Puis, depuis septembre, est apparu Jacques Bonnaffé, vers 16h, pendant 4 minutes qui lit. Et là, tout s’est animé. Par son ton unique, il la fait vivre On ne sait pas très bien où commencent les poèmes et finissent ses commentaires. Tant mieux ; il est allumé comme il faut. Et nous fait voir de la poésie qui a de l’estomac. Et détail, grâce à lui nous avons découvert le Speak White de Michèle Lalonde, qui est inclut à son générique, dans la version bien tournée de Sleep White Reggae. Bonnafé, l'auditoire est fier de toi. // James.

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