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  • On n'est pas couché / Vals chez Ruquiez

    Laurent Ruquier n’était pas fait por faire de la TV en access prime time. Car à cette heure, il faut être tellement débile qu’il n’y ait pas arrivé. Reichman, Lepers, Lagafe, … Beigbéder et Ruquier, non.

    Alors la nuit ? Il est incroyable qu’une émission qui dure 3h51 mn, la nuit ait un tel succés. La preuve… 1) On a le temps ; une heure avec l’invité. 2) Un émission divertissante mais qui a du fond, Onfray et politique : Valls Mélenchon… 3) Un niveau détendu mais pas débile 4) Des intervenants réguliers qui sont (Salamé, Polini, Zemmour Nauleau, Moix…) 5) Ruquier qui détent l’atmosphère mais qui fait bien le « pivot ».

    Voici une… la grosse émission.      

     

     

     

  • Raphaël Eintoven chez Europe 1

    Une expérience de regard de soi.

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  • Breaking news sur David Bowie

    L’information en continu entraine un climat d’hystérie médiatique, qui fait que les chaines, les journalistes sont sur le qui-vive, sur les nerfs. Ils adorent ça.
    En effet, cela les valorise, donne de l’audience et surtout les sort de leur routine de leur ennui, train-train où de moins en moins de personnes ne les regardent. Et les nombreuses émissions sur les médias, en parleront.
    Alors lorsque le 11 septembre survient ou les attentats contre Charlie ou le 13 novembre… tel événement imprévu. Ils sont sur les dents, il y a enfin un vrai sujet fort à traiter. Tous rappliquent à la rédaction, appel de leur vacances, se mettent cul par dessus tête. On bouleverse la une, l’antenne, rien ne va plus, on va partir en live, on va casser l’antenne ; on casse les nouvelles. C’est le breaking news.
    Et ensuite lorsque que le train-train réapparaitra, on se réennuira. Alors pourquoi ne pas deven ir dingue et faire tout le temps, de la breaking news ?

    Les journalistes, plutôt les ténors de l’info, sont comme des drogués de l’antenne. Au moindre coup, ils rappliquent, se dévouent, téléphone de leur vacances, leur but est d'être à l’antenne, qu’on les regarde en continu.

    Alors Bowie meurt. Patatras ! C'est l'occasion. Tout le monde part en vrille, c’est le breaking news, le type à la régie envoie en fond, n'importe quoi de Ziggy Stardust, cela n'a pas d'importance. Ils courent dans les couloirs pour des éléments biographiques, toutes les émissions en parlent, même le tirage du loto qui rend hommage à David Bowie. On s’interpelle d’émissions en émissions, vous aussi étiez-vous fan ? On était tous fan obligatoirement, micro trottoir : la constatation est là : « on aimait bien David Bowie ». Même les jeunes. Et les vieux, de droite, de gauche ; même les sourds aimaient bien ses photos. L’on repasse un bout d’interview, la première image que l'on trouve, c'est un cliché. Et pendant trois jours, les allusions pleuvent. Il ne s’en trouve pas un qui suggère qu’après deux jours, ça commence à bien faire. Non, la breaking-news permanente, comme la révolution doit être permanente !

    Prenez garde : si le même jour, Jacques Chirac, Johnny Halliday et Charles Aznavour meurt en même temps, tout le monde va péter les plombs. Ce sera la breaking-France de masse.

    Voir la très bonne série News Room, d’Aaron Sorkin,

  • Guillaume Erner / Les Matins / France Culture

    Guillaume Erner s’est amélioré ou quoi ? Il n’est même pas mal. Ce jour, recevant Edouard Louis et Aude Lancelin, il nous offre ses qualités de sociologue, ce qui est utile, pour mieux comprendre. Parce que nous écoutons France Culture pour avoir un peu de recul, par rapport à l’actualité et à la politique. C’est donc regarder les choses, du haut de la société, en sociologue. En plus, il est bon interlocuteur, ne se pousse pas trop du col, ne coupe pas trop la parole, ne finit pas les phrases des invités, enfin pas trop. Ce qui offre de la place au contenu. L’émission à l’air un peu plus intelligente, cultivée qu’avec les prédesseceurs.

    Il reste toujours l’horrible formatage, mis en valeur par les innombrables jingles, messages d’introduction, répétitions d’annonce pour la douzième fois, qui ne font que saouler l’auditeur. Il reste toujours nombre de chroniqueurs bon client, bien pensant, défonceurs de porte ouverte, qui volent au secours de la victoire des idées reçues. Et d’autres intervenants insipides qui parlent très bien, mais ne se font pas entendre, les bons élèves lisses qui usent l’antenne …

    En tout cas Guillaume Erner s’améliore lui. On pourrait imaginer qu’il s’améliore encore plus. Ne rêve-t-on pas ?  

    Ou alors, nous nous sommes habitués. Devrions-nous nous améliorer aussi ?

     

  • Demandez le "Libération déménagé", journal des branchés

    Le déménagement de Libération peut-il être un renouveau ?

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  • La théorie du complot / Interception / France Inter

    Voici un documentaire radio qui veut démonter les divers mécanismes des théories du complot farfelues, trouvées sur internet par les jeunes, notamment à la suite des attentats. Saluons ce reportage d’éducation populaire. Mais !
    Certes, ces thèses complotistes sont des élucubrations, des rumeurs, de fausses corrélations, excités par des manipulateurs, mais d’une autre côté, du côté de la réalité, il n’en reste pas qu’il existe des histoires pas claires comme l’assassinat du Président Kennedy, avec ses tireurs cachés et troubles dans l’enquête, comme le tenant et aboutissant à l’attentat de Karashi, d’une information réellement manipulée à Timisoara, des mini complot avec espions comme celui du Rainbow Warrior, le rapport douteux de la France par rapport au génocide du Rwanda, et jusqu’à Klaus Croissant qui était en réalité un agent de l’Est, et les Rosenberg, au grand dame de beaucoup.
    C’est que, oui le complot existe, parfois. Il faut donc se méfier des premières versions officielles. Il faut donc avoir du discernement. Ce n’est pas le complot qu’il faut dénoncer, mais le manque de discernement.

    De cela, cet Interception n’en dit rien. Qu’est-ce que ça cache, hum ?

    France Inter est souvent attaqué non pas pour le complot, mais pour son information parfois disons dans le sens du vent, bien pensant, dirigée, voire servile avec les pouvoirs… Ce que l’on voit très bien.